Un oiseau noir en littérature
Un oiseau noir en littérature

On sait que la Vie n’est pas un concept mais bien un champ d’expériences. Celles que nous traversons nous engage à questionner nos modes d’existence et ramène nos pensées inquiètes vers ce point essentiel : le Présent. Parce qu’il est le terreau dans quoi l’avenir se crée et se prépare, parce qu’il trouve sa manifestation signifiante en cette fin d’année où nous sommes bouleversés par tant de changements inédits. Je veux croire que nous saurons être solidaires dans l’espérance d’un monde ouvert sur l’authentique et nécessaire relation avec le Vivant. L’éthique de la Terre élargit les limites de la communauté pour inclure la biodiversité toute entière en vue de préserver son intégrité. Nous avons, de fait, à ce point de fin d’année 2020, un destin commun, la Terre et Nous. Nous ne pouvons faire sans elle et sans un changement radical de mentalité et de style de vie. Puisse cette crise que nous traversons permettre à l’individu de réenchanter le monde sans tarder, habité par la conscience qu’une refondation totale de son rapport à la Vie doit inclure la responsabilité, l’émerveillement face à l’univers et la nature, un changement de paradigme et d’angle de vue.

 Posons-nous. Laissons venir à nous les idées qui pensent l’identité humaine comme inséparable du Vivant. Nous avons besoin des abeilles, des oiseaux, des plantes et des arbres tout autant. L’harmonie que nous ferons naître entre les différentes espèces réaffirmera ce que l’intelligence intuitive permet : les arbres nous font signe, nous faisons signe aux arbres et la concomitance des deux parties du Vivant fabrique une harmonie universelle.

Puisse un jour atteindre cette haute joie de faire partie d’un Tout indivisible, organisé, enjoints à la communion heureuse de l’homme et de ce qui le compose.

Bonne année- puisque il est d’usage de le souhaiter.

Bonne coopération -puisqu’il est urgent de s’y atteler.

Un oiseau noir en littérature